mardi 14 juin 2011

Les Forces Nées

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Les Forces Nées errent en cours d’usine;
Sagement défendent travail, mains nouées,
L’un, l’autre, tous les autres unis
Pour le pain des jours rudement gagné
Qu’ils veulent garder, est-ce folie ?

Face à eux les sages qui savent surtout compter
Les trois sous comptés pour finir les mois,
Indispensables et pas à eux, riches loin d’humanité
Qui jouent nerfs et santé de ceux, besogneux
De si long temps, cherchant à trois sous garder,
Par travail de tant d’années, gagnés d'eux.

Forces Nées, fatiguées mais loin de folie,
Dignes restent face aux sages,
Donneurs de mal, se tenant droits,
Raisonneurs de trois sous
Qu’ils n’ont pas gagnés.

Si être puissant est être sage
Que vienne folie !
Ainsi je dis que Forces Nées,
Exploitées, révoltées, épuisées
Une vie durant et amoindrie,
Sont sages de ne pas égorger
Les sages qui savent sur leurs dos compter.


Ecrit en 2009...que dirais-je aujourd'hui?!!!


 
 
Maelle copyright 00047869

Un amour Lila

................................................................

Me laisse pas
Même si tu crains la moindre approche
Quand c’est pas ma main.

Laisser reproches,
Leçons,
De ceux qui savent rien
De toi,
De moi.

Reste tout près.
Promesses tenues
Avec mes chiens,
Sans cesse,
Sans laisse.

Regret de vous à jamais
Quand vient l’Heure,
Ces satanées minutes
A voir mourir…
Y’a pire.
Euthanasie interdite
Pour les humains.
Erreur, conneries,
Soins pour rien.

Museaux dans mes mains
Qui là ne peuvent trembler.
Accepter d’ordonner
L’arrêt des souffrances inutiles,
Cette putain de pas d’chance
Des chiens,
Entre autres…

Entre autres,
Tous les autres,
Et chacun,
Si révélés
Maladies,
Insupportables chagrins…

Ah ! Folie des soignants
Si souvent…

Lila, tu parles,
Grande nuit de Noël,
Chaque fois que j’dors pas
Tu es là.

Je mettrai le cœur des orages
En toi Lila, en moi si sage.
On aura plus peur,
Plus l’horreur,
Plus le souvenir des humains
Qui sont bien pires que les pires chiens
Par eux dressés
A tuer.
Sale meute. Laisse Lila
On s’en va.


 
 
 
Maelle copyright 00047869

« WUTHERING HEIGHTS »

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"WUTHERING HEIGHTS" je ne l'ai pas écrit,
et c'est tant mieux, pauvre EMILY...
Par contre ce qui suit si, faut rêver, surtout avec la tête au carré.



Un vol d'oiseaux tristes m'a réveillée une nuit
Une nuit de Décembre, si je me souviens bien...
Je me suis levée sans raison et j'ai suivi
Une blanche lueur qui m'ouvrait un chemin.

Etait-ce un rêve, était-ce vrai
Tous ces oiseaux qui s'envolaient
Tous ces oiseaux qui s'attristaient
Etait-ce un rêve, était-ce vrai?

Et j'ai marché, j'ai marché comme dans un rêve,
J'ai marché dans le vent, j'ai marché dans le froid
Et c'était une folle et trop ardente fièvre
Qui pénétrait mon coeur et qui guidait mes pas.

Etait-ce un rêve, était-ce vrai
Il neigeait tant, où suis-je allée...
Le vent a-t-il vraiment soufflé
Ou l'ai-je seulement rêvé?

Je me suis réveillée soudain dans un grenier
Dont le vent sans doute avait cassé la fenêtre...
J'ai regardé dehors la neige qui dansait
Puis au carreau brisé, je l'ai vu apparaître...

Etait-ce un rêve, était-ce vrai
Le vent a soufflé tant et tant
Dans la maison, dans le grenier
Que je ne peux savoir vraiment...

Ses cheveux noirs trop longs étaient blancs de flocons
Et rayonnaient doucement au coeur de la nuit...
Son sourire était étrange et ses yeux profonds
Se perdaient dans les miens...Il m'appelait CATHY.





Note: Pour l'histoire résumée de ce texte qui fut un de mes premiers "vrais" poèmes, j'ai constaté bien des années plus tard mon souhait de changer mon identité de très jeune fille maltraitée en celle d’une jeune morte, "Cathy", un des personnages principaux du livre d'Emily Brontë. Livre exceptionnel, parfaitement incroyable quand on connait un peu la vie de son auteur que je tiens à saluer hors de tout temps, d'où la présence de ce très vieux poème dans " CLAVIERS " un de mes recueils qui remet certaines pendules très personnelles à l'heure exacte, chacune ayant la sienne. 








Maelle copyright 00047869



Sahara

..........................................................................


J'ai le coeur au regard
De tes yeux de nuit noire
Et d'étoiles en feu
De flammes blondes et bleues
Sahara...

Dans ta vie qui ondule
Sur mon esprit de brumes
Le souvenir recule
En rêveries de lune
Sahara...

Et ce soir la passion
Dégoutte son encens
En fines pluies de sons
Et de rayons blessants.
Dans l'océan cinglant
Qui monte sa marée
J’ai le brusque tourment
De blessure abrégée
Sahara...

On se retrouvera
A la Rose des Sables
Qui nous engloutira
Pour nous rendre semblables
A ces brisures de temps
Et de pierres et de dunes
Où l'or de trop longtemps
A comblé ses lacunes
Sahara...


 
 
 
 
 
 
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Mon vieux rêve, mon rêve

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Mon vieux rêve assagi


Qui s'endort aux chaudes brises de mes méprises


Enfin avouées et reconnues


Tu me berces au vent levé


De la Paix que je cherchais


Au son léger et pénétré


De la tendresse que j'ai voulu trop ignorer




Mon vieux rêve qui m'apaise


Après la Passion préservée


Toute une année


Après la haine incontrôlée


Après les jours désespérés


Après le temps qui s'en allait


De tout déserté


Pour rien désemparé


Après la vie vide de sens


Toi mon vieux rêve qui revient




Mon vieux rêve, mon rêve


Au son brisé tout au fond


Tout au fond


Mon vieux rêve tendre et naïf


Si échoué sur mes récifs


Tu te voyais


Calme au repos de mes pensées


Sans plus de projets que d’attente


Mon tendre rêve qui déchante







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Rencontre

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En passant, il m'a dit: "Bonsoir,
Je suis l'Espoir, le Désespoir
Ton Paradis et ton Enfer
Je suis l'insulte et la prière

Je sais la nuit noire et profonde
Mais du soleil je sais la ronde
Je sais des coeurs les plaies immondes
Je sais le ciel et je sais l'onde

Je vois les fleurs, je vois l'horreur
Je vois le mal et le bonheur
Je vois le rouge et le noir
Je connais ce que tu peux croire

Je sais l'au-delà et la terre
Et l'infini et le repère
Je sais la paix, je sais la guerre
Je sais toutes les atmosphères

J'entends les cris, j'entends les chants
Les mariages, les enterrements
J'entends les pleurs, j'entends les rires
Et je pourrai tout te décrire

Je sais la détresse et l'ivresse
Les mots qui blessent et les caresses
Je sais les nuits trop attendues
Et je sais les journées perdues..."



Note: Ce texte est un extrait d'un long poème

Je l'ai ponctué seulement quand ça me semblait nécessaire
pour détacher les mots et trouver leurs musiques.


Maelle copyright 00047869

Pour elle pour lui pour moi pour lui

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« C’est écrit » Francis Cabrel........................


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Je ne peux tout caser dans mon titre,

même si je souhaiterais y loger

un Ours à qui correspond aussi cette chanson,

mea culpa,

mais son pardon fut sincère et puis partir

n'est pas forcément trahir,

nul ne ment toujours.


Et force m'est de dire que je nage

et plonge sans oxygène accroché

à mon dos, embout et tout.

Les palmes pas de palmier par pitié.


On ne sait rien et puis on sait trop tout.

On crie sa révolte et puis on va loin des puits.

D'autres restent auprès des anges

et là elle a nuages, étoiles pour lui.


Et lui a mes larmes qui le poursuivent.

« Route enchantée » oui, à mes funérailles,

au loin j'espère,

pour l'Ours de ma vie et son enfant,

celle qui est notre existence

en vie.


Je dois dire que j'aime les brouillards

et leurs formes qui dansent

le matin de toutes mes insomnies.


Là est la montagne.

Abattre les montagnes,

Ah non ! Elles n'empêchent le ciel

qui demeure ma mer de toutes les couleurs.

Si le bleu n'est, je l'imagine, il naît.


On est comme on naît, disait-il...

Sans doute mais pas d'affirmation de ma part.

Je dis on renaît, ce qui ne chasse naissance

et la suite « C'est écrit » qui sait...


JE CONTE LES JOURS,

SANS PLUS LES COMPTER...


AH ! L'AUTOMNE ma saison,

toutes je les aime,

les arbres me les racontent,

eux qui ne demandent nulle protection

et logent les oiseaux.


Les scies de malheurs

toujours me font peur.


J'ECRIS.









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A ma fenêtre

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Je vous rêve vers moi du matin jusqu' au soir


Et les étoiles au fond de la nuit que je guette


Je les devine presque...ô pouvez-vous les voir


A travers les châteaux que mon âme regrette


Et qui s'en sont allés au Confluent des Temps


Pour se contempler vides, pour regarder passer


Nos coeurs que vieillissent de journées en journées


Les recherches incessantes d' un Idéal fuyant.




Je vous rêve et je sais que vous cherchez aussi...


Nous remontons le temps et nous nous ressemblons,


Nous venons tous les deux d' un passé imprécis


Et nous cherchons ensemble à lui donner un nom.


Vous avez comme moi le souvenir pâli


D'un Soleil qui se meurt d' une douce blessure


Contre un créneau rougi. Ah ! Que le temps vous dure


Ah ! Que le temps vous dure et qu' il me dure aussi !




Tout au fond du désert où vous vous en irez


Trouverez-vous enfin à travers un Mirage


L' Ombre de l'Idéal que vous avez cherché


Et pourrez-vous enfin lui donnez un visage...


Ô vous, les vieux tableaux qui dormez dans ma tête,


Images de châteaux et d'amants enlacés,


Dites-moi vous voit-il , ô lui que j' ai rêvé


Et que je rêve encore, le soir, à ma fenêtre...





A dix-sept ans les romantiques sont nombreux...

quoiqu' ils en disent ensuite.


Ancien poème inclus dans " CLAVIERS"




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Dans la nuit

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Fatigue infinie…


Glissent mes mains


Et mon cœur


Là dans la nuit.



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Eclat de rire

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Sentiment de se battre pour tourner en rond


N'est pas vraiment nouveau.


La différence est dans cette action qui se rompt;


L'évidence d'un saut.




Haut le coeur dans l'heure multipliée des instants


Présents et à venir,


Laissant passé et peur se tordre doucement


Comme un mauvais sourire.




La vie gagne jusqu'à la preuve du contraire.


Rien ne sert de pâlir,


Les fleurs et les bougies sont là, jetées par terre


En un cristallin rire.





















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Pour toi

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J' aimerais t'envoyer demain un coin de ciel


Pour apaiser ta tête


Et juste un peu de bleu pour reposer tes yeux


Un tendre lit de mousse pour transformer ta couche


Et cent rêves pour retraite.




J'aimerais pour toi de longs voyages sans bagage


Par delà les nuages


Et des rires sans frein et des journées sans fin


Des amours infinies, des fleurs de poésie


Pour embellir ta vie.




J'aimerais des musiques qui te fassent rêver


A l’espace infini


Et des rêves puissants qui te puissent emporter


Ailleurs...là-bas...si loin, aussi loin que tu veux


Sans contrainte avec eux.




Je voudrais tout cela pour toi que j'aime tant


Je le voudrais tellement...


Mais mes heures sont grises et la brume cache tout


Les maisons, le soleil, les clochers des églises


Tout s'engouffre et s'efface


Et mon rêve se meurt.











Maelle copyright 00047869

A la merci d' écrits

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!



Tu écrivis un merveilleux poème rapidement


Pour un devoir de collège loin maintenant


Un instant j'ai cru que tu suivrais mon chemin


Et je t'avoue ce soir que j'ai eu peur pour toi


Peur de te voir perdue dans cette Poésie que je hais


Et aime depuis toujours


Bien malgré moi




Je ne la voulais pas auprès de toi


Ne souhaitais pas qu'elle te fut nécessaire pour vivre


Comme elle l'est toujours pour moi




Je refusais cette prison-là pour ma fille


Mais n’aurais pu l’en libérer


Je le sais




J'ai vu tant de poètes s’y torturer


Sans savoir en sortir


Sans plus pouvoir pleurer


Les larmes de la vie


Les sourires de l'amour


Immensément simple


Pour qui aime sans rimer


Sans rien demander d'autre


Que la main de l'Autre


Entrelacée


Séparée


Retrouvée


Et bénie




Je sais que Poésie est à chaque être différente


Que certains vivent bien avec elle


Et longuement




Ce ne fut pas mon cas


Des années durant


Mais sans elle qu'étais-je


Un flot de pleurs étouffé


Un silence trop lourd à porter


Un viol de moi-même non crié


Enfant détestée méprisée tuée


Que sais-je




Je laisse aux psys dont je ne suis


L'analyse de cette étrange thérapie


Et aux poètes que je fuis


L'arrimage de mes mots




Mon enfant a souvent eu peur


De me voir perdue sur des feuilles


Qui ne meurent pas


Je peux bien les brûler


Déchiqueter


Enterrer


Elles reviennent


Vertes d’espoir


Et noires de moi




Je sais déjà que ces mots-là


Non travaillés


Me feront quitter le soleil de l'été


Pour m’y pencher et m'y courber


Jusqu’à n'en plus pouvoir


Pour réussir après à les jeter


Dans un tiroir et à n'y plus penser


Mais pour toujours recommencer


La même histoire


Me demandant bien


Ce que peuvent être


Les lignes de la vie


Des jours et des nuits


Avec ponctuation











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Coûte que coûte

********************


Enfants en souffrance,


Grands devenus


Malgré douleur,


Ne faites point de mal


Tant que possible


A tout autre.




S’il vous est difficile


De vivre avec Paix,


Sachez l'espérer.


Elle viendra


De multiples façons


Pour tenter de s’installer


En vous.


Sachez ne pas la refuser.




Si l’on prétend


Que vous n’aimez pas la Vie,


C’est que votre combat pour l’aimer


N’est pas compris.


N’y prêtez nulle attention,


Persistez et laissez pour ce qu’elles sont


Pitié et malveillance


Qui abaissent jusqu’à annuler


Une reconnaissance


Qui doit aller de soi vers d’autres


Et réciproquement.




Je ne me veux guide pour quiconque,


Simplement aide écrite


Quand possibilité.


La souffrance, la difficulté


De vie avec terrible passé,


Je les connais,


Mais tristesse que l’on me dise


Que je n’aime pas vivre.




Refusez que l’on vous enterre


En de tels mots,


Même si le désespoir


Vous pousse à les hurler.




Coûte que coûte,


Je demande pour chacun


Le Respect,


Quels que soient


Désirs et Espérances


Quand Liberté ne nuit à d’autres


Avec intention


Ou contrefaçons.



Ecrit le 15 novembre 2009



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Bonheur

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Bonheur d’écrire


Sans travail, sans rien voir d’autre


Que cet écran…


Sans chercher rimes et mots.


Comme tout va doucement


De temps en temps…


Comme un retour au ralenti


Vers moi, vers vous.


Le droit d’écrire n’importe quoi


Pour moi


A cette saveur de miel sauvage


Et s’il n’existe pas qu’importe,


C’est le vent qui me le donne.


Ah ! Rêver sans heurt


Et sans heure


Je le peux, je le peux


Sans personne…


Juste retour des choses,


Juste retour à moi


Qui ne sais qui…parfois.


 




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Drôle de journée

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Aller et venir sans savoir


Où se reposer.


Chercher sans trouver


Le mieux à faire


Pour soi et pour ceux


Qui demeurent tout près


Ou si lointains.


Savoir que le travail


Avance bien peu


Pour soi, pour d'autres.


Savoir qu'il avance trop vite


Pour certains.




Journée d'Instants contradictoires


Qui cherchent leur équilibre


Mais où ?


Se dire que la Poésie


Est un journal bien intime


Qui s'envole un peu partout.


Qu'en reste-t-il au bout...


Que fait-on de tous ces mots écrits


Qui se donnent


Sans garantie...


Seule la fatigue demeure


Et l'on s'y meurt


En un Instant supérieur


Qui ne dure pas.


Demain revient toujours si vite...


Lire et écrire le jour


Après les brumes des nuits...


Oh s'y perdre !


Et pourtant la Vie.




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Mots à l' enfant

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Mon enfant, tu es bien de ne jamais écrire,


Poèmes et tourments sont à garder pour soi


Quand possibilité de ne plus rien en dire


Et c’est ce que j’espère encore à chaque fois.




Chaque fois que j’écris, c’est vouloir partager


Couleurs sombres et lumières avec le monde entier,


Je ne sais ce qu’il est, je me suis enfermée,


Ce n’était pas à tort, c’était d’être obligée.




Partage n’est que mots car je ne peux plus rien,


Action est impossible et je n’ai que crayons


Pour éloigner le mal, pour retenir le bien


Quand il me vient parfois avec mille chansons.




Avec Espoir donner le peu que j’ai appris


Malgré moi chaque jour quand je souhaitais l’oubli,


Par animaux, par tout, et par ce que je fuis


Qui revient comme une ombre à me souffler mépris.




Ridicule qui me dit


Que j’oublie les humains…


Je ne les oublie point,


De qui vient donc l’oubli ?




Depuis je sais qu'elle écrit, mais pas de la poésie.






Maelle copyright 00047869

Les coeurs purs






"LES CŒURS PURS"




Est-ce à souhaiter


« Les coeurs purs » ?


Est-ce à garder encore,


A protéger,


Si l'on en entrevoit


Dans les dits, les écrits,


Les non-dits, non-écrits,


Les reconnaissances,


Les rencontres,


Les renaissances


Des pseudos hasards de la vie ?




Je ne sais plus ceci,


Mais j'affirme la souffrance


De rester ainsi


Fidèle à l'enfance.


J'affirme la solitude,


Les larmes et la révolte


Qui m'usent sans me courber encore


Devant ce que peut être la vie


Pour qui n'a plus comme force


Que le mépris face au mépris,


L'indifférence face aux idiots,


L'amour de l'innocence vraie


Et des vrais gentils...


Qu'ils soient bénis,


Et sans personne,


A force


JE les bénis.





Fidèle à toi aussi Caussimon.



Maelle copyright 00047869