samedi 18 juin 2011

Flèche des sorties

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Entre un pot de sel et deux poivrières
Je vais
Sans peur d'armes et de larmes
Révolte de honte a ses fatigues
Sans sommeil

Honte de mes semblables
Honte de me terrer
Avec écorchements
Sur peau sur coeur
A ne jamais soigner

Cuisine d'huile brûlante
Les toiles des fous
Les mots des vrais
Et les miens qui hésitent
A relier folie et vérité

Rugissent les claviers
Ces cris de grand silence
N'ont plus à compter
Vos temps
Reste à conter le mien
Et son absence
Des chronomètres

Entre un pot de sel et deux poivrières
Je vais
Sans peur d'armes et de larmes
Révolte de honte a ses fatigues
Sans réveil


Exception dans " Claviers", aucun travail.
Ecrit le 27 Avril 2011






Maelle copyright 00047869

Couleurs

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Elle me dit tout bas
Je m’endors j’ai tellement sommeil
Je lui dis bien tard
Donne ta fatigue avec la mienne
Qui veille sans avoir sommeil



Je ne lui dis pas
Les nuits qui filent sous mes doigts
Et mes feuilles froissées
Qui me tiennent assise et penchée
Ou toute droite devant ce PC



Pleure Couleur
L'argenté couleur
Des nuits d'hiver et de froid
Le gris vacances
Des malheureux
Le rose et le bleu
Enfants 
D'autrefois
Sur le coeur des vieilles gens 
De temps à autre






Les enfants n’ont pas à apprendre le sens des couleurs,
ils le savent et l’oublient ensuite.
Presque tous.
Certaines couleurs n’existent pas.
Arthur et Lila sont de celles-là. 
Passé, présent, qu’importe…
Futur idem.







Maelle copyright 00047869




La mort d'ALBIN

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Pas de poème avec sonorité heureuse,
Je ne compte et n'ai rien à conter
Mais dire et redire combien tu me manques.

Albin, berger qui me liait de rêves de paix,
Mon guerrier se battait pour défendre sa vie
Et me demandait peu, juste quelques chansons.

Sous mon regard, tu es mort ce matin,
De cela je savais ne rien pouvoir changer,
Mais c'est la mort dure quelquefois et pour toi,
J'ai espéré euthanasie et pas étouffement.

Mon regard est sec, c'est pire que de pleurer,
Si les larmes fatiguent, je n'y ai aucun droit
Car seule elle est restée sans toi
Et sans savoir pourquoi.

Egarement d'elle et ses questions dans mes yeux,
Que dire et que chanter pour pouvoir apaiser?
Je suis mon instinct d'amour et d'amitié
Avec l'espoir de la voir vivre encore.

Tu étais de ma famille, celle que j'ai créée,
Elle est de ma famille et me reste à aimer
Son regard vert qui me dit un espoir
De soulager son coeur quand le mien me fait mal.

Ne pas écouter ma douleur,
Balancer mes claviers
Tout comme je la berce dans sa fragilité,
Tout comme je lui souris dans ma lucidité
De me savoir moins faible... mais cette envie de hurler...

A la mort, à la vie,
Je m'y perds et pardon
De mes mains qui se crispent
Avec dernière image, ta souffrance à mourir.

Souvent j'ai dit je ne peux plus,
Souvent je dirai que c'est assez de la vie
Mais je vais continuer Albin, je te promets.

Tu es parti sans vouloir nous abandonner
Et surtout sans souhaiter la laisser seule,
Elle ne le sera pas, je veille en n'engageant que moi.

Je t'aime et ta tombe est près de moi,
Je sais déjà que tu n'y es pas.
Ai-je assez fait pour toi, je ne sais,
Ce que je sais c'est que j'ai essayé.

Pour toi, pour elle.

Maelle






Ecrit le 5 Mai 2011


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Trenet " Mon coeur s'envole vers toi" - pour Albin mon Berger-

Vainqueur

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Quelques jours seulement, comment croire
Cet état sous-marin à ne plus voir
Autre que le brouillard,
Flottement de nénuphar…

Peur cachée dans les veines,
Tension folle devenue, sirènes
Partout comme des cris
Sans cesse au cœur qui
Ne peut battre à ce point précis,
Celui qui dit ça suffit.

Je l’aime d’avoir été fidèle
Sans ménagement pourtant
Depuis si longtemps,
Croyance en ses ailes…

Ne plus lui faire vivre ça.
Soins enfin acceptés
Et sans vitesse dépasser
Il ira encore de vous à moi,
Son rêve n’est pas terminé.



Texte que j'avais adressé à quelques lecteurs après un accident personnel.





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La Fête

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Fatigue de musique
Sans fatigue d'écrire.
Là est la Fête,
Tout air confondu.

Mes doigts se lassent
De chaque effort
Quand d'écrire
Je les prive.
Cause inconnue.

D'où vient-elle
Cette passion,
Et où va-t-elle ?
Tant de sons...

Etourdis de silences,
Comme danses,
Les mots reviennent
Et sonnent, me prennent,
Me donnent,
Me bercent,
Me bouleversent,
S'écrivent,
Se donnent,
Et cessent.

Drôle d'Amour
A rassasier !
Je ne sais le décrire,
Mais je pense peintre
Tremblant devant sa toile,
Impuissance passagère
Qui rend fou.





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Le velours des si et des fleurs aussi

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Et si la douceur était dans douleur tranquille
Et si la douleur était dans douceur des mots
Si on parlait
Hurlements absents
Même si

Et si le coeur pouvait battre sans douleur
Quoiqu'il en soit
Et si la douceur était la douleur d'y naître
Si je disais toujours
M'en allant au loin
Restant près de toi
Toujours
Hallucination que si
Les manques sont comblés par ceci

Qui sait si
Les erreurs ne sont vérité excessive
A faire en musique
Si etc
Les contes de fées
Si si impérial
Douleur et douceur
De vous
En ce si là









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Gris

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Je n'ai que tristesse
A toujours offrir du gris.
Mais qui me voit ainsi?
Les sourires me surprennent
Et j'ignore pourquoi...
Y aurait-il des couleurs
Que je ne vois pas
Mais donne?

Gris est couleur aussi.

Quand je relis
Tant de pages chez moi,
Dans ma vraie maison,
Je n'y vois plus que dérision.

Pourtant, non,
Pas jusque-là,
Pas autant de temps
Passé à écrire
Pour en arriver là,
A ce non-sens
De tous mes mots,
Réécrits si souvent
Par souci de régularité rimée.

Les questions sont inutiles
Mais sont tourments,
Les tourments sont inutiles
Mais sont questions.

Gris est si tendre finalement.







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Les arbres noirs

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Les arbres noirs sont là parfois
Et je les vois sur mon chemin,
Attentifs à mes silences,
Soucieux de mon regard
Qui ne cherche pourtant rien.
Folie de tendresse,
Juste cela,
Rien d'autre.
Et pourtant, brisée,
Je suis brisée,
Fatiguée.
Apre errance
De ma poésie
Qui finit
Par s'écrire seule,
Près des oiseaux
Qu’endorment
Avec le vent
Mes arbres noirs.





Maelle copyright 00047869