mardi 21 juin 2011

On et Off

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Tellement de pluies, de terreur dans mon pauvre cœur
Quand je vais çà ou là, errante en mon jardin…
Sous mon triste regard s’en sont allées les fleurs
Dormir dans un Ailleurs que recherchent mes mains.

Je ne trouve pas mots à dire les absences,
Tourner et se cacher au milieu des toupies…
Sonnée de va et viens je retrouve l’enfance
Telle qu’elle à modifier ce que j’y avais mis.

Reviennent mes couleurs, revienne la douceur
De paix en mon âme, cet immense besoin
A calmé tous ces cris d’innommable douleur,
Je vis sur on et off en attendant demain.



Maelle copyright 00047869


Note: Pour un mot très incompris, je donne ma clé personnelle.
L'image des "toupies" représente, dans le contexte de mon poème, l'univers.



Fouillis

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Je vais ici ou là, voyant ces écritures...


Est-ce révolte et peur ou Amour infini ?


Les yeux brouillés, la fatigue qui scie me dure...


A trop vouloir écrire, j’ai déjà tout écrit


De ce que je pouvais. Il me semble fini


Le temps de fol élan à mes mille lectures…


Tant de mots pour savoir ce que j’avais compris,


Sans être sûre de rien, est restée la blessure


De mes Poètes tant aimés et tant enfouis


En moi, ce moi de mal et de bien comm’ chacun


A ses terribles fleurs, douleur de poésie,


Douleur de tout quand tout est rien. Zéro a un


Infini devant lui. C’est écroulée devant


Que je cherche mon souffle pour continuer


A voir plus loin que là, fouillis de mots, étang …


Plonger ou surnager… à prendre et à laisser.







Maelle copyright inscrit 00047869








Un ciel bas

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Que disait-il du ciel bas, qu’ont-ils dit souvent ?
Je ne sais plus. Je crois le voir comme eux pourtant,
Lourd à tomber d’eau ou de neige tristement,
Gris à pleurer larmes tombales,
La douleur tiède sur joues pâles,
Douceur quand tout semble gelé en tant de gens.

C’est lui que j’aime, lui et sa blême lumière,
Depuis longtemps, sachant pourquoi, errants sur terre
Sont loin de moi les bleus sans rien aux âmes claires,
Couleurs qui leurrent les regards vrais,
Font baisser bas les yeux usés
Quand d’autres en rient sans se lasser, hautes paupières.

Laisse-les si tu sais les noirs plis des chemins
Qui vont les fausses fêtes à se cacher demain,
Œil flétri, peurs au front et toutes loques en main
A imaginer l’infini
Et ses couleurs derrière les gris
Du ciel. Les nuages, en sais-tu encore la fin ?


Pensées pour Charles Baudelaire et Jacques Brel,
le premier, aimé depuis que je l’ai lu et relu,
le second pour beaucoup de ses chansons.

J’aime beaucoup le silence de la Poésie quand j’arrive à le trouver.


Réédition de ce texte qui me tient à coeur. 














Maelle copyright 00047869

Lettres effroi

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Les questions vont et viennent quand je ne veux plus d’elles,

Se posent par centaines à mon esprit lassé…

J’ai retrouvé des N et perdu quelques L,

M est resté figé en son étang gelé.



Je déteste les E à n’être fécondés

Que par les autres mots qu’ on ne souhaite jamais…

Si garder le silence est possibilité,

Prenez-la et fuyez vers les D du parfait.



Drôle de je est d’écrire les larmes de la vie

Quand ne savoir que d’autres qui sont déjà partis…

Clair obscur, rouge et noir dans tous les soupirs fuits,

A défaut de pouvoir jeter les bleus d’un cri.




















Maelle copyright 00047869

Regard d'acier...

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Regard d'acier fondant où la mort paraît lente
Ce Sylphe grandissant au coeur des années trente
Plafond d'amères orties détestées qui te tentent
Et cette enfance absente à dix-huit heures soixante

Traits fatigués que rime l'absurde poésie
De vingt années perdues on ne sait pas comment
A sonner creux et faux à dix portes et demi
A reposer sa tête sur le possible absent

Vent ruisselant cheveux de douleur mémorable
Et fine soie volée en un milieu d'été
Sombre cassant brûlé au quart de songes fables
Où sommeillent encore les ombres claires d'un pré

Regard d'acier fondant et la boucle est bouclée
Que jamais ne reviennent ces menteuses couleurs
A cause des orties c'est le printemps mort-né
Dire qu'il faudra cacher et mentir le malheur








Maelle copyright 00047869

Soirs

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Se jeter là sur du papier


Oublier ces sales journées


Tous les rêves sans aucun sens


Qui virent cauchemars si j’y pense




Rien de joli à écrire


Rien d’intéressant à dire


Compter les pieds et se planter


Ailleurs sans trop savoir où c’est




J’ai retrouvé le mal de vivre


En reperdant tout équilibre


Je joue à essayer surtout


De délaisser tout avant tout




Qui me connait et qui me sait


Quand de moi-même j’ai renoncé


A m’expliquer qui et comment


A fait de moi un triste temps




Poésie est terrible amie


A écrire seule qui je suis


Si je ne veux plus rien savoir


Du monde qu’elle m’a donné à voir


( Ecrit le 3 Décembre 2009 )




Mise en avant de ce poème


Au soir. Me vient avec tristesse


Idée de dix mille faiblesses


Ecrites. Tant de sirènes




Pour autant de silence ici


Je me tais je n'ai rien écrit


Seulement remis en page


Quelques mots de dérapage




Cette étrange vie que l'on vit


Jours et nuits avec les heures


Qui veulent taire instants meilleurs


On attend on attend et puis




Rien. Cette chaise des Instants


A la porte qui me surprend


Elle s'ouvre sur mon jardin


Qui sera toujours là demain




Rien de joli à écrire


Rien d’intéressant à dire


Compter les pieds et se planter


Ailleurs sans trop savoir où c’est





Maelle copyright 00047869

Et que la pause soit…

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Et que la pause soit de ses mots non comptés.
La poésie explose pour te dire mon chemin
A arrêter, à continuer, je ne sais…
Les mots mordent la main, c’est la pitié de rien.

Je te dirai ce qu’ils ont fait de moi plus loin,
Je te dirai ce qu’est la poésie du mal,
Tu m’entendras crier si près de mes chagrins,
N’écoute pas mon cri, c’est un pauvre animal.

Dis-moi plutôt ces bruits que tu as écoutés,
En te penchant vers moi, redis-moi cette pluie
Qui douce est retombée au cœur pour le bercer
Des tombes que j’écris à tes soleils de nuit.

Dis-moi et redis-moi tout ce que tu as lu,
Tous ces tableaux revus avec Poètes, dis !
Et redis-moi encore les mille et une rues
Quand les murs sont si durs à limiter ma vie.

Ecrit le 12 Mai 2011


Maelle copyright 00047869


-Un poème de temps en temps-

Sur ce texte ou sur d’autres, si vos commentaires ne sont pas publiés, c’est que je ne valide que ceux auxquels j’ai le temps et la possibilité de répondre.
Merci de vos lectures.

Maelle

Je voudrais tout pouvoir laisser...

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Je voudrais tout pouvoir laisser et m’en aller
Des mots, des cris d’ici où je suis enfermée
A dire la musique de tellement de claviers
Qui me chantent si faux quand j’essaie d’écrire vrai.

Poésie me trahit, s’emmêle dans le gris,
A ne savoir comment fatiguer mon regard
Fixé sur l’infini des nuages qu’il dit
Merveilleux à aimer quand il est déjà tard.

Tu as écrit les Fleurs, celles qui font si Mal,
Je t’ai dit « mon Poète », Baudelaire tu t’en fous
De me donner tombeaux quand rien c’est plus normal
Que je ferme tes Fleurs pour m’enterrer dessous.

Cesse de me garder si je veux te quitter,
M’en aller des poèmes que mal tu m’as dictés,
Baudelaire tais-toi, tu m’as assez parlé
De tout ce qui m’attend, je t’ai trop écouté !

Je n’aime pas ton Vide, mais j’aime tes corbeaux
Qui déchirent le cœur que je t’avais donné,
Ils me le rendent en pièces et son sang est si beau
Que tu laves tes mains dans le rouge échappé.

Et si je suis ta sœur, comment peux-tu me croire
Capable de te lire jusqu’à mon dernier jour ?
Je voudrais de l’Espoir, tu es mon Désespoir,
Et de ma triste vie l’incestueux Amour.



"Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !" ( Baudelaire)

Tu n'as jamais pensé à tes soeurs de misère !
Pauvre fou, tu te traînes à mes pieds enchainés
Quand je lis tes poèmes, Vomi d'Humanité !





Maelle copyright 00047869

Sans sens commun

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Oiseaux hurlent à la vie quand loups chantent à la mort,
C’est présent que j’écoute et je sais ses défauts
Aux tourments d’un esprit qui reste libre encore
Et toujours se redit pour moi de trop de maux.



Difficile écriture quand je suis fatiguée…
Soutenir hurlements en entendant les chants
De ces groupes communs, stupides assemblées
A tuer mes oiseaux lorsque je me défends



De vous, de toi, de tout, pour rester seule envie
Des tombes qu’il m’a dites avec tellement de fleurs,
Beauté et vérité quand larmes je te suis,
Absente à retourner contre toi toute peur.



Et que chantent les loups quand hurlent mes oiseaux,
Prisonniers menacés de bien devoir se taire,
Mais je dirai nouveau les mots de ces bourreaux,
Ils semblent trop à ceux qui t’avaient mis en terre.



Et c’était sans compter lectrice, Baudelaire…






Maelle copyright 00047869

Inutiles questions

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Pour la construction de ce poème " REVERSIBILITE"
de Charles BAUDELAIRE m'a bien aidée.



Mon Poète, connaissez-vous l'Absence
Qui encombre les nuits, enfantant les tourments
Et réveille soudain- inutile souffrance! -
Les rêves refoulés qui meurent en gémissant...
Mon Poète, connaissez-vous l'Absence?

Mon Poète, connaissez-vous l'Ennui
Qui entre dans une âme et l'occupe en vainqueur
Et allonge les jours tout en vidant la vie
De ses moindres sourires, de ses moindres bonheurs...
Mon Poète, connaissez-vous l'Ennui?

Mon Poète, connaissez-vous l'Angoisse
De se retrouver seul face à des peurs sans nom
Et de n'apercevoir tout au fond de sa glace
Qu'une ombre de soi-même agitée de frissons...
Mon Poète, connaissez-vous l'Angoisse?

Mon Poète, savez-vous la Tristesse
Qui pénètre mon coeur sans la moindre raison
Et pleure au fond de moi des pluies qui me transpercent,
Faisant de mon Printemps une amère saison...
Mon Poète, savez-vous la Tristesse?






Maelle copyright 00047869

Un Feu de Joie

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J’ai tant offert de mes poèmes,


J’ai tant chanté pour vous écrire

Tellement de mots à perdre haleine


Et sans sommeil pour s’y blottir.


J’ai tant vu passer tant de jours

Et presque autant de tant de nuits

A vous dire tout de mon amour

Pour l’écrit,  pour la poésie

Que de fermer mille Claviers
Serait peut-être un Feu de Joie.
Mes mots sont toujours à bouger,
Il n’y a pas repos pour moi,

Je les connais, ils me ressemblent,
« Je » n’est pas rimes ni romans
Et si nous allons bien ensemble,
C’est de ne pas mentir le temps.

Il passe et déjà je le sais
S’en aller loin de tout faux pas,
Nulle invention, la vérité
Sans la chercher où elle n’est pas.










Maelle copyright 00047869