vendredi 17 juin 2011

Images et jardins de Paix

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Je vois des fleurs dans les Images d’Amitié

Loin des tourments et du grand Vent

Je vois la Paix dans le coeur des gens

Quand je m'y penche pour rêver


Je vois les prés et l'herbe douce

Au loin des foules pressées

Je vois le soir lentement tomber

Pas loin du calme et de sa source


Je vois mes pages blanches

Et ose à peine m'y courber

Pour écrire ce que je sais

Des grands étés et des Dimanches


Les Dimanches sont les roses blanches

Des Jardiniers qui s'en vont en Silence

Promener et l'hiver et l'été

Leur âme pure de tout regret


Les grands étés sont la Lumière

Dans les cours grises de poussière

Et la poussière se dore des rêves

Que plus jamais les Jardiniers n’achèvent





Maelle copyright 00047869

 

A eux

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Tant de beauté à écouter
Que j'en oublie tout départ.
Tous tant aimés,
Même morts de tant de temps !

Reviennent et redonnent
Ce qui manque,
Ces jours hachés
De leurs voix se redisent.
Tristesse ou élan d'amour,
Désespoir qui s'oublie
Pour le chanter !

Au coeur la Poésie,
Et que soient les mots que j'oublie
Pour ne garder que leur musique.
Etudes parties
Et place à la magie !

Enrêvée, enlevée,
Happée pour si loin !
De sourire seule
A tant d'émoi
Est douce ma folie...

Reposée pour un peu de vie
Agrandie, sublime sursis !



Maelle copyright 00047869





L' amour de la sagesse

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Ce qui me manque, je le sais,
L' important est ceci
Pour tout deuil à faire,
A accomplir pleinement
Pour vivre encore
Le temps qui reste.

Ce que j'ignore
Est le temps.
Mais est-ce si grave
De ne point le connaître...
Je ne le pense pas.

J'ai voulu des Instants de Vie.
Je savais pourtant
Que passé, présent, futur
S’y mélangent.
L'Instant parfait est figé,
Il est la Vie si fragile et qui cesse.

J'ai aimé la Poésie,
Et plus que tout
La définition de la philosophie,
Sans m'emprisonner en cet amour.

J'ai regretté ma non-présence
Aux côtés de ceux que j'aime...
Etre là sans y être,
A bout de lettres, de fatigue,
Est si triste du verbe être.
Et pourtant,
Ils m'ont vu mieux que moi-même
Ceux que j'aime.

Ce n'est pas à eux que j'ai manqué,
C'est à moi qu'ils ont manqué
Pendant que j'écrivais
Et pendant que j'écris...

C'est là ma vie,
Mais n'est-ce que cela...
Je ne tiens pas à le savoir.




Maelle copyright 00047869

Pour eux, pour moi

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S'ils croisent mon chemin de mots écrits,


Même peu nombreux ici,


Je souhaite courage et passion


A tous ceux qui écrivent.


La passion est souvent de douleur,


De chagrins non comptés.


Le courage est de volonté


Ou d'instinct.


Tant que peuvent exister en nous


Cette volonté, cet instinct


D'être et d'écrire,


Passionnément


Ecrivons


Pour que ne se perde pas,


Je ne sais où,


Qui nous sommes


Vraiment.


 
 
Maelle copyright 00047869

Nuits blanches

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Soupirs des longues heures qui renaissent dans l'ombre,
Processions, étranges processions !
Les champs de blé valsent l'ennui
Et mon regard qui suit.
Regard de sons cette solide nuit
Où le béton s'évapore en aurores,
C'est votre univers se peuplant de rivières,
C'est vos blasphèmes se tournant en prières,
Ce regard parallèle à l'Harmonie que j'aime.
Nuit tourment des amants,
Nuit repos des vieilles gens,
Nuit des pleurs de l'enfant,
Nuit chagrin...Oh nuit !
Toi qui est là, enfoui en moi,
Nénuphar liant mon coeur, paralysant mon corps,
Nénuphar des regrets et des espoirs d'Ailleurs,
Nénuphar...que j'ai mal de t'aimer !


Merci à Boris Vian, il comprendra.





Maelle copyright 00047869

Ne plus être

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Ne plus être là
Ne plus exister ici-bas
Ne plus attendre la fin de ce cinéma
Où je me bats pour demeurer
Avec mes pourquoi
Cette vie qui va
Sans moi

Sans moi les laisser
Chagrin de peu de gens
A mon enterrement
Mais de gens aimés
Qui me savent par coeur
Par douleur
De tant d'années déjà
Veuillez m'excuser

Ah ! Mes si proches
Et mes amis d'obscure route
Qui tous cherchent un peu de lumière
La même déroute
Pour nous tous

La même espérance aussi
Demain n'est plus aujourd'hui
Qu'on le sache avant de vouloir
Terminer et fermer l'horreur du ciné

Peut-être que demain
Sera pareil
Mais je sais
Mes mots d'espoir
Sur les maux du désespoir
Qui cherchent à apaiser la douleur
Même si j'ignore comment la fuir
Sans blesser personne

Donc vivre écrire
Et remercier je sais un peu qui
De pouvoir être ici
De temps à autre
Quand je sais déjà
Que je ne peux pas
Ne plus être

Patience prudence mère de sûreté
De terminer
Pour toujours ces toujours-là

Point de peur pour moi
Juste un merci que je dis en écrivant 
Comme ceci d'un trait sinistre
Ce que je sens en ce triste instant de vie
Qui me supplie.




Maelle copyright 00047869

Ailes déployées

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Chaque fois tu venais du fond de tes nuages
Me parler du passé, d'un rêve de voyage
Tu m'apprenais le temps entre deux rendez-vous
Et les siècles passants ne tenaient plus debout

Parfois entre deux rêves tu étais près de moi
Et le temps d'une trêve ton regard triste et bas
Déracinait le sol de branches de lilas
Qui perdaient la boussole t'entraînant malgré toi

Alors tu divaguais...Aux châteaux d'autrefois
Le printemps fleurissait toutes ces branches-là
Lorsque la femme brune s'éveillait sous tes pas
Et confiait à la Lune le souvenir de toi...

Je croyais te rejoindre et c'était presque moi
Qui cherchais à t'atteindre mais n’y arrivais pas...
Mon Soleil s'éparpille au milieu de l'Orage
Mais l'Or de pacotille gardera tes Images...

Car le temps d'un été j'ai vu sur ton visage
Les Ailes déployées des oiseaux de passage
Qui laissaient comme une ombre au milieu de tes yeux
Et pour une seconde te rendaient malheureux...




Maelle copyright 00047869

Une saison etc...

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Que le ciel fut pesant
Cet été mon amour
Et bleu si tristement
Et si lourd et si lourd

Mes bras n'en pouvaient plus
De se tendre le soir
Vers l'Image apparue
Vers l'Image dérisoire

Les rideaux de dentelle
Ne dansaient presque plus
Aux lueurs des chandelles
La brise s'était tue

Automne tant rêvé
Te voilà à présent
Le ciel gris à moitié
Est couleur de tourment

Automne à moi semblable
Lourd de fruits et de pluies
Tes cris de misérable
Me réveillent la nuit

Automne mon chagrin
Ne t'est-t-il étranger
Ou trop pareil au tien
Pour pouvoir l' éviter

Pourquoi donc tant souffrir
Pour d'obscures raisons
Automne que te dire
Le délire est sans nom








Maelle copyright 00047869

Mon clavier est là...

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Mon clavier est là, j'ai les mots qu’il faut
Pour écrire à chacun
L'éphémère bonheur du premier Mai.
Ephémère, le bonheur l'est,
Mais les « Epicure » Instants durent
Pour peu qu'on le veuille un peu.

« Le mois de Mai des mots »
Songe d'Aragon,
N'est pas à oublier,
Et refaire vivre lumière, bougies,
N'est pas si compliqué.

Simplement voir au-delà de nos misères,
Par Amour, par Amitié
Est une possibilité donnée,
L'effort demeure pour la trouver.

Mes poèmes sans papier
Y sont éparpillés,
Pour toi et pour toi aussi,
Ils sont là, désolés souvent
D'être si seuls,
Quand je rêve en mon âme
Que rien n'est grave.

Inventer la tendresse
Encore et toujours
Est un feu d'artifice
Le seul qui semble vrai.

Clochettes, allez partout,
En rêve ou sur ma Terre,
Dire aux gens simplement
L'Espoir envers et contre tout,
Unique combat sur soi-même
Qui soit utile pour d'autres.

Chante ma poésie, chante ce premier Mai,
Dis que le ciel est bleu et que la pluie est douce,
Dis que la mer est belle et la montagne là,
Dis que les oiseaux viennent
Et que les nids sont faits.

Dis le bonheur de croire et la force de vivre,
Dis...et puis tais-toi.
Tu seras toujours en moi et qu'importe le temps
Il est demain et hier
Et il est maintenant.




Maelle copyright 00047869

Ecrire

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Savoir qu’on ne décroche pas si vite


Savoir qu’écrire est une drogue dure


Savoir que mes mains tremblent


Que mes yeux pleurent sans moi


Quand je dis plus jamais je n’écrirai




Savoir que je m’occupe


Sans penser à ce que je fais


Savoir que je ne sais plus


Quel jour on est


Savoir que c’est plus fort que moi


Savoir que le travail et la fatigue


Ne changent rien du tout




Savoir que le calme revient


Quand j’ai fini d’écrire


Et que plus d’une fois j’ai cru


Que c’était terminé


Savoir que c’est toujours faux


Savoir que c’est toujours vrai




Sans papier


Sans peur d’être copiée


Le mal que j’ai n’est pas là


Il est rivé à moi




Savoir que j’oublie ce que je dis


Savoir que je n’entends plus rien


Savoir que mes efforts sont inutiles


Que je n’arrive à rien d’autre


Pour de vrai




Savoir qu’il faut sourire


Savoir qu’il est toujours trop tard


Quand je peux dormir


Toujours trop tôt pour se lever


Tituber de fatigue


Et savoir ça



 


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