Que le ciel fut pesant
Cet été mon amour
Et bleu si tristement
Et si lourd et si lourd
Mes bras n'en pouvaient plus
De se tendre le soir
Vers l'Image apparue
Vers l'Image dérisoire
Les rideaux de dentelle
Ne dansaient presque plus
Aux lueurs des chandelles
La brise s'était tue
Automne tant rêvé
Te voilà à présent
Le ciel gris à moitié
Est couleur de tourment
Automne à moi semblable
Lourd de fruits et de pluies
Tes cris de misérable
Me réveillent la nuit
Automne mon chagrin
Ne t'est-t-il étranger
Ou trop pareil au tien
Pour pouvoir l' éviter
Pourquoi donc tant souffrir
Pour d'obscures raisons
Automne que te dire
Le délire est sans nom
Maelle copyright 00047869
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