mardi 21 juin 2011

Un ciel bas

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Que disait-il du ciel bas, qu’ont-ils dit souvent ?
Je ne sais plus. Je crois le voir comme eux pourtant,
Lourd à tomber d’eau ou de neige tristement,
Gris à pleurer larmes tombales,
La douleur tiède sur joues pâles,
Douceur quand tout semble gelé en tant de gens.

C’est lui que j’aime, lui et sa blême lumière,
Depuis longtemps, sachant pourquoi, errants sur terre
Sont loin de moi les bleus sans rien aux âmes claires,
Couleurs qui leurrent les regards vrais,
Font baisser bas les yeux usés
Quand d’autres en rient sans se lasser, hautes paupières.

Laisse-les si tu sais les noirs plis des chemins
Qui vont les fausses fêtes à se cacher demain,
Œil flétri, peurs au front et toutes loques en main
A imaginer l’infini
Et ses couleurs derrière les gris
Du ciel. Les nuages, en sais-tu encore la fin ?


Pensées pour Charles Baudelaire et Jacques Brel,
le premier, aimé depuis que je l’ai lu et relu,
le second pour beaucoup de ses chansons.

J’aime beaucoup le silence de la Poésie quand j’arrive à le trouver.


Réédition de ce texte qui me tient à coeur. 














Maelle copyright 00047869

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