Regard d'acier fondant où la mort paraît lente
Ce Sylphe grandissant au coeur des années trente
Plafond d'amères orties détestées qui te tentent
Et cette enfance absente à dix-huit heures soixante
Traits fatigués que rime l'absurde poésie
De vingt années perdues on ne sait pas comment
A sonner creux et faux à dix portes et demi
A reposer sa tête sur le possible absent
Vent ruisselant cheveux de douleur mémorable
Et fine soie volée en un milieu d'été
Sombre cassant brûlé au quart de songes fables
Où sommeillent encore les ombres claires d'un pré
Regard d'acier fondant et la boucle est bouclée
Que jamais ne reviennent ces menteuses couleurs
A cause des orties c'est le printemps mort-né
Dire qu'il faudra cacher et mentir le malheur
Maelle copyright 00047869
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