samedi 18 juin 2011

La mort d'ALBIN

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Pas de poème avec sonorité heureuse,
Je ne compte et n'ai rien à conter
Mais dire et redire combien tu me manques.

Albin, berger qui me liait de rêves de paix,
Mon guerrier se battait pour défendre sa vie
Et me demandait peu, juste quelques chansons.

Sous mon regard, tu es mort ce matin,
De cela je savais ne rien pouvoir changer,
Mais c'est la mort dure quelquefois et pour toi,
J'ai espéré euthanasie et pas étouffement.

Mon regard est sec, c'est pire que de pleurer,
Si les larmes fatiguent, je n'y ai aucun droit
Car seule elle est restée sans toi
Et sans savoir pourquoi.

Egarement d'elle et ses questions dans mes yeux,
Que dire et que chanter pour pouvoir apaiser?
Je suis mon instinct d'amour et d'amitié
Avec l'espoir de la voir vivre encore.

Tu étais de ma famille, celle que j'ai créée,
Elle est de ma famille et me reste à aimer
Son regard vert qui me dit un espoir
De soulager son coeur quand le mien me fait mal.

Ne pas écouter ma douleur,
Balancer mes claviers
Tout comme je la berce dans sa fragilité,
Tout comme je lui souris dans ma lucidité
De me savoir moins faible... mais cette envie de hurler...

A la mort, à la vie,
Je m'y perds et pardon
De mes mains qui se crispent
Avec dernière image, ta souffrance à mourir.

Souvent j'ai dit je ne peux plus,
Souvent je dirai que c'est assez de la vie
Mais je vais continuer Albin, je te promets.

Tu es parti sans vouloir nous abandonner
Et surtout sans souhaiter la laisser seule,
Elle ne le sera pas, je veille en n'engageant que moi.

Je t'aime et ta tombe est près de moi,
Je sais déjà que tu n'y es pas.
Ai-je assez fait pour toi, je ne sais,
Ce que je sais c'est que j'ai essayé.

Pour toi, pour elle.

Maelle






Ecrit le 5 Mai 2011


Maelle copyright 00047869

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