Je vous rêve vers moi du matin jusqu' au soir
Et les étoiles au fond de la nuit que je guette
Je les devine presque...ô pouvez-vous les voir
A travers les châteaux que mon âme regrette
Et qui s'en sont allés au Confluent des Temps
Pour se contempler vides, pour regarder passer
Nos coeurs que vieillissent de journées en journées
Les recherches incessantes d' un Idéal fuyant.
Je vous rêve et je sais que vous cherchez aussi...
Nous remontons le temps et nous nous ressemblons,
Nous venons tous les deux d' un passé imprécis
Et nous cherchons ensemble à lui donner un nom.
Vous avez comme moi le souvenir pâli
D'un Soleil qui se meurt d' une douce blessure
Contre un créneau rougi. Ah ! Que le temps vous dure
Ah ! Que le temps vous dure et qu' il me dure aussi !
Tout au fond du désert où vous vous en irez
Trouverez-vous enfin à travers un Mirage
L' Ombre de l'Idéal que vous avez cherché
Et pourrez-vous enfin lui donnez un visage...
Ô vous, les vieux tableaux qui dormez dans ma tête,
Images de châteaux et d'amants enlacés,
Dites-moi vous voit-il , ô lui que j' ai rêvé
Et que je rêve encore, le soir, à ma fenêtre...
A dix-sept ans les romantiques sont nombreux...
quoiqu' ils en disent ensuite.
Ancien poème inclus dans " CLAVIERS"
Maelle copyright 00047869
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