Mes poèmes me semblent neufs et vieux
Comme un passé renié et retrouvé.
Loin de moi, telle que je suis en cet instant
Qui compte comme tous,
Comme autrefois a pu compter.
Mon sablier me semblait vide de tous côtés
Mais je n'ai pas vaincu la peur du vide.
C'est vertige et je vis avec.
Alors voici,
Ne plus s’y perdre,
C'est tout et c'est rien...
Un retour, mais pas derrière la réalité.
Un être doit essayer dans sa multitude
De se rassembler.
Se croire fou, est-ce l'être ?
Se croire sage, est-ce fou ?
Rien de tout ceci,
Etre est suffisant.
Maelle copyright 00047869
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire