vendredi 24 juin 2011

La main

    ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,                    


Elle me dit qu’elle veut lire toute ma poésie,
Tout ce que j’ai écrit jours et nuits dans le vent,
C’est faire grand honneur à ces mots que j’oublie
Et dont le sens m’échappe si vite maintenant.

Les métaphores qu’elle sait restent un mystère pour moi,
La mort de l’irréel pour une image vraie
Est fuir à pas comptés tout abstrait qui nous broie,
Le rêve se tient vide à combler par des faits.

Je m’enrage à brûler tous mes bouts de papier
Noircis par écriture quand je les voulais blancs
Pour tapisser des murs qui sont sans s’écrouler
Et me clore à la vue des plus grands mendiants.

C’est vers eux que se tend mon espoir le plus fou
De donner cette main qui a tellement tremblé
De peur ou de fatigue ou bien par dessus tout
D’être celle qui écrit sans jamais se lasser.

Ainsi, dit-elle, je veux parcourir tes poèmes
Pour être près de toi quand tu pars avec eux,
Solitaire et si triste à traîner lourdes chaînes…
Tu écris dans le noir ce que moi je vois bleu.



Maelle copyright 00047869


A savoir : quand mes textes ne sont pas publiés, ça ne signifie pas qu'ils sont libres de droits.
J' ai choisi l'anonymat, pas la perte de la propriété intellectuelle.

Aucun commentaire: